Le 3 septembre 2018, je publiais un article intitulé « modes alternatifs de règlement des litiges : médiation et processus collaboratif ».

Je précisais combien les modes alternatifs de règlement des litiges me paraissaient être une bonne alternative aux procédures judiciaires, permettant, notamment en matière familiale, de désamorcer les conflits et apaiser ainsi les situations familiales.

J’indiquais alors avoir suivi une formation intitulée « Les modes amiables en droit de la famille » dispensée par l’IDFP (Institut du droit de la famille et du patrimoine), l’IFOMENE (Institut de formation à la médiation et à la négociation) et l’AFPDC (Association française des praticiens du droit collaboratif) me permettant de mieux assister mes clients dans des processus amiables, notamment dans le cadre de médiations.

Depuis cet article, mes convictions quant aux bienfaits de la médiation se sont renforcées et c’est ainsi que j’ai décidé de franchir une nouvelle étape : parallèlement à mon activité professionnelle, j’ai pris la décision de m’inscrire aux cours dispensés par l’Institut de Formation à la médiation et à la négociation (IFOMENE) aux fins d’obtention du diplôme universitaire de Médiateur.

Dans le cadre de cette nouvelle formation, j’ai rédigé un mémoire, dont le sujet était : « Médiateur et Avocat : Deux professions, deux postures différentes. Réflexion d’une avocate qui entend assumer le rôle de médiateur ».

Je m’interrogeais en effet beaucoup sur la possibilité pour un avocat de formation, après plusieurs années de pratique, de se défaire de sa posture et de ses réflexes professionnels, a priori bien éloignés de ceux d’un médiateur, pour endosser le rôle de tiers neutre et impartial qui est celui du médiateur.

Je suis parvenue à la conclusion que, même si avocat et médiateur sont deux fonctions bien distinctes, ils tendent aux mêmes objectifs : œuvrer pour l’apaisement, la préservation de l’intérêt des clients/médiés, parvenir à la résolution du litige. Dès lors, même si les règles qui régissent ces deux fonctions sont différentes, il est tout à fait possible, à condition d’être toujours attentif à son positionnement, de poursuivre son activité d’avocat tout en assumant dans d’autres litiges le rôle de médiateur. Bien souvent d’ailleurs, les connaissances acquises dans l’exercice de la fonction d’avocat constituent un plus.

Ce mémoire, complété par l’évaluation écrite et orale que j’ai passée au sein de l’IFOMENE, m’a permis d’obtenir mon diplôme universitaire de Médiateur.

 

Je suis donc désormais à votre disposition si vous souhaitez recourir à un Avocat ou faire appel à un Médiateur.

Et si vous souhaitez approfondir le sujet développé dans mon mémoire, je vous invite à cliquer sur le lien suivant : Lien